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Communiqué - Manitoba

Le 21 septembre 2009

LA PROVINCE PROMULGUE UNE LOI POUR RENFORCER LA PROTECTION DES ÉLÈVES SOUFFRANT D'ALLERGIES CONSTITUANT UN DANGER DE MORT



Des modifications à la Loi sur les écoles publiques et à la Loi sur l’administration scolaire qui entreront en vigueur le 1er novembre vont officialiser l’obligation, par les divisions scolaires du Manitoba, de se doter de politiques destinées à protéger les élèves souffrant d’allergies constituant un danger de mort, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Éducation, de la Citoyenneté et de la Jeunesse, Peter Bjornson.
 
« Grâce à l’entrée en vigueur de ces modifications, nous allons renforcer l’obligation pour les divisions scolaires de se doter de politiques sur l’anaphylaxie afin de répondre aux besoins des élèves ayant reçu un diagnostic d’allergie », a déclaré le ministre Bjornson. « La modification proposée a été déposée à titre de projet de loi émanant d’une députée et a reçu la sanction royale l’automne dernier. J’aimerais remercier ma collègue et députée provinciale Erin Selby qui a joué un rôle prépondérant dans la proposition de cette loi et j’aimerais également remercier les divisions scolaires qui travaillent sans relâche pour s’assurer que ces politiques importantes sont en place dans l’ensemble du Manitoba. »
 
En 2002, une directive provinciale exigeait que tous les programmes communautaires, y compris les divisions scolaires, aient conçu d’ici 2004 des politiques locales sur les allergies constituant un danger de mort. Depuis environ 2004, les divisions scolaires avaient comme pratique de se doter d’une politique sur l’anaphylaxie calquée sur le cadre de référence contenu dans le manuel du Système commun de réception et d’orientation des demandes (URIS) du ministère de l’Éducation, de la Citoyenneté et de la Jeunesse du Manitoba. Ces modifications renforcent cette directive en l’officialisant dans le cadre d’une loi provinciale et donnent également au ministre le pouvoir de concevoir des règlements connexes aux exigences sur les politiques relatives à l’anaphylaxie.
 
En mai 2002, une lettre commune émanant de trois ministres avait été envoyée aux divisions scolaires. Elle attirait l’attention sur des conclusions de la Société canadienne d’allergie et d’immunologie clinique, qui estimait que l’anaphylaxie représentait un risque pour un à deux pour cent de la population totale. Une infirmière autorisée avait été embauchée pour un contrat de deux ans afin d’aider les divisions scolaires et les services de garde autorisés à concevoir leurs politiques.
 
« La santé et la protection de nos enfants sont d’une importance capitale pour nous tous, que nous soyons des parents, des enseignants, des administrateurs ou des fiduciaires. Je suis heureux du fait que le Manitoba est l’une des deux seules provinces obligeant par une loi la mise en place de politiques sur l’anaphylaxie », a indiqué le ministre Bjornson.
 
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