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Communiqué - Manitoba

Le 15 octobre 2010

SCLÉROSE EN PLAQUES : LE MANITOBA INVESTIT DANS L'AIDE AUX PERSONNES ATTEINTES ET DANS LA RECHERCHE

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La province agit sur de nombreux fronts au profit des personnes atteintes de SP, a indiqué la ministre de la Santé

La ministre de la Santé Theresa Oswald a annoncé aujourd’hui un investissement dans les soins aux personnes atteintes de sclérose en plaques (SP) et dans la recherche sur cette maladie ainsi que l’ajout d’un important médicament contre la SP au régime d’assurance-médicaments. Cet investissement comprend notamment un montant de 500 000 $ qui sera affecté aux essais cliniques sur le traitement de l’insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique (IVCC) lorsque, le cas échéant, des preuves scientifiques démontreront la sécurité et le bien-fondé de tels essais.
 
« Nous avons toujours affirmé que notre gouvernement était prêt à financer des essais cliniques sur l’IVCC. Aujourd’hui, nous faisons un pas en avant en créant un fonds qui sera consacré à ces travaux de recherche, et ce, seulement au moment où il s’avérera sûr et conforme à l’éthique de procéder », a indiqué la ministre Oswald. « Aujourd’hui, nous investissons également d’importantes sommes dans les soins aux personnes atteintes de SP et le traitement de cette maladie, afin d’offrir aux patients de meilleurs soins fondés sur des données médicales éprouvées. »
 
La clinique de SP provinciale du Centre des sciences de la santé reçoit plus de 500 000 $ supplémentaires qui lui permettront de répondre aux besoins croissants de services. Grâce à cette somme, un autre neurologue se joindra à l’équipe de la clinique, ce qui réduira les délais d’attente des nouveaux patients. La clinique pourra également accroître son personnel infirmier ainsi que ses ressources en ergothérapie afin d’exécuter son mandat qui consiste à prodiguer des soins complets aux patients atteints de SP, a ajouté la ministre Oswald.
 
« Au cours des trois dernières années, le nombre de personnes ayant été aiguillées vers notre clinique pour y recevoir un diagnostic et des traitements a augmenté de façon soutenue », a affirmé la Dre Ruth Ann Marrie, directrice de la clinique de SP du Centre des sciences de la santé. « Grâce à ces fonds, nous pourrons améliorer nos services aux patients, notamment en recevant plus tôt en consultation les nouveaux patients qui ont été dirigés vers nous. Aujourd’hui, le Manitoba prend des mesures très positives. »
                                                                                    
Tysabri (natalizumab) est un important médicament utilisé dans le traitement de la SP rémittente, a déclaré la ministre. Il peut améliorer la qualité de vie des patients en prévenant les poussées de SP ou en en réduisant la fréquence et en freinant l’évolution des incapacités. Le Manitoba a ajouté Tysabri à la liste des médicaments acceptés dans le cadre de son régime d’assurance-médicaments, de sorte que celui-ci constitue désormais un autre outil couvert dont peuvent se servir les médecins qui le jugent approprié.
 
« Le Manitoba est la première province à consacrer des fonds à des essais thérapeutiques potentiels pancanadiens sur l’IVCC et la SP », a déclaré Yves Savoie, président et chef de la direction de la Société canadienne de la SP. « Cet investissement, en plus de la somme de 1 million de dollars déjà annoncée par la Société canadienne de la SP, fera en sorte de raccourcir les délais des travaux du milieu scientifique et nous permettra d’obtenir les conclusions définitives beaucoup plus rapidement. »
 
Le gouvernement du Manitoba préconise une démarche pancanadienne prévoyant la réalisation des essais cliniques du traitement expérimental à divers endroits, plutôt que la conduite d’études à petite échelle, isolées et non coordonnées reposant sur des méthodes différentes et produisant des résultats contradictoires. En mettant de côté des fonds comme elle le fait, la province pourra agir rapidement si les conclusions des études préliminaires en cours au Canada et ailleurs démontrent le bien-fondé de l’approche proposée, a indiqué la ministre. Le gouvernement fédéral a créé un groupe de travail scientifique national, qui doit suivre les travaux de recherche actuels et indiquer si les essais cliniques doivent être entrepris et à quel moment ils doivent l’être.
 
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