Communiqués Archives

Communiqué - Manitoba

Le 2 juin 2015

LA PROVINCE PRÉSENTE DES MODIFICATIONS LÉGISLATIVES QUI RENFORCERAIENT LA PROTECTION DES TERRES AGRICOLES CONTRE LES MAUVAISES HERBES



Le gouvernement du Manitoba a présenté des propositions de modification visant à renforcer la Loi sur la destruction des mauvaises herbeset à mieux protéger les terres agricoles et les aires naturelles du Manitoba contre la propagation de mauvaises herbes et de plantes envahissantes, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et du Développement rural, Ron Kostyshyn.

« Les modifications proposées préserveraient l’objectif initial de la Loi, à savoir protéger la province contre les mauvaises herbes tout en s’assurant qu’elle reflète la réalité d’aujourd’hui », a expliqué le ministre Kostyshyn. « Grâce à ces changements, la province pourrait plus facilement prendre des mesures et réagir aux menaces potentielles visant les terres agricoles et naturelles. »

Quatre principaux changements ont été proposés, y compris :

  • une approche progressive en matière de classification des mauvaises herbes qui favoriserait une certaine souplesse des programmes régionaux de lutte contre les mauvaises herbes et simplifierait l’ajout ou le retrait d’herbes à la liste provinciale;
  • la capacité de désigner de nouvelles herbes envahissantes pour une période d’un an, ce qui permettrait de réagir en temps opportun aux nouvelles mauvaises herbes repérées dans la province;
  • des dispositions d’ajustement qui permettraient aux municipalités de récupérer les frais engagés pour lutter contre les mauvaises herbes sur des terres non municipales afin qu’ils puissent être ajustés plus facilement de façon à refléter les coûts réels;
  • un nouvel outil intermédiaire de contrôle de l’application qui contribuerait à assurer que les administrations municipales prennent les mesures nécessaires pour lutter contre les mauvaises herbes, comme le prévoit la loi proposée.

Le ministre a noté que la Loi sur la destruction des mauvaises herbesest l’une des plus anciennes mesures législatives de la province, ayant été promulguée pour la première fois en 1871.En vertu de cette loi, les propriétaires et les occupants d’une terre ont l’obligation d’empêcher que les herbes ou graines d’herbes croissent, mûrissent et se répandent, et des inspecteurs municipaux doivent veiller au contrôle de son application. 

« La lutte contre la propagation des mauvaises herbes est une responsabilité partagée par les municipalités et la province », a affirmé Doug Dobrowolski, président, Association des municipalités du Manitoba.« L’Association appuie les modifications à la Loi qui amélioreraient la coordination et permettraient aux municipalités de récupérer une partie des coûts engagés pour lutter contre les mauvaises herbes. »

S’il arrive que des municipalités omettent d’appliquer la Loi, la seule option dont dispose actuellement le gouvernement du Manitoba consiste à assumer la responsabilité des programmes de lutte contre les mauvaises herbes et de réimputer les coûts aux municipalités concernées.La modification proposée permettrait à la province d’imposer une amende moins élevée à une administration municipale en cas de problèmes moins graves.

« La souplesse et la possibilité d’adaptation prévues dans les modifications proposées de la Loi sont très positives », a indiqué Ed Rempel, président, Association manitobaine des producteurs de canola.  « Plus particulièrement, l’importance accrue accordée à la biosécurité est à la fois bienvenue et nécessaire. Notreassociation accueille favorablement ces améliorations. »

Pour être déclarée mauvaise herbe, une plante doit être considérée comme une menace à l’agriculture, à la santé humaine ou à l’environnement en raison de sa croissance envahissante ou de ses propriétés toxiques.Il existe actuellement plus de 100 mauvaises herbes désignées au Manitoba y compris l’euphorbe ésule, l’herbe à poux, le chardon, la lysimaque et le chiendent.Les changements présentés aujourd’hui auraient pour effet de modifier la liste des mauvaises herbes réglementées, lesquelles seraient classifiées en fonction de trois niveaux de prévalence, de répartition et de pouvoir envahissant, a expliqué le ministre.

La lutte contre les mauvaises herbes n’est pas visée par le Règlement sur l’utilisation de pesticides à des fins non essentiellesentré en vigueur le 1ermai, si les pesticides sont appliqués par un inspecteur municipal ou un superviseur, ou sous son autorité.

Pour obtenir la liste complète des mauvaises herbes, veuillez cliquer sur :

www.gov.mb.ca/agriculture/crops/weeds/declaration-of-noxious-weeds-in-mb.html.

 - 30 -