Le 22 avril 2024
Le gouvernement manitobain affecte trois conseillers en santé mentale aux premiers répondants et premières répondantes
– – –La Province doit aider les personnes qui aident les Manitobains et Manitobaines, annonce le premier ministre
Le gouvernement manitobain s’emploie à améliorer l’accès des premiers répondants et premières répondantes aux services de soutien tenant compte des traumatismes partout dans la province, a annoncé aujourd’hui le premier ministre Wab Kinew.
« Les premiers répondants et premières répondantes sont là pour les Manitobains et Manitobaines dans les moments les plus vulnérables, et nous devons être là pour eux, affirme le premier ministre. Les services d’incendie, le personnel ambulancier et la police se retrouvent souvent dans des situations traumatisantes et souvent dangereuses. Nous voulons nous assurer qu’ils obtiennent l’aide dont ils ont besoin. »
Le premier ministre indique qu’en premier lieu, le gouvernement veille à ce que les premiers répondants et les premières répondantes du Manitoba puissent obtenir un soutien en santé mentale en affectant trois conseillers aux services d’incendie, au personnel ambulancier et à la police.
« Les premiers intervenants et premières intervenantes veillent sur les Manitobains et Manitobaines pendant les urgences. Avec le temps, cela peut nuire à leur santé mentale, indique David Pankratz, envoyé spécial pour les affaires militaires. Le décès tragique de Preston Heinbigner, un pompier de Winnipeg, n’a fait que renforcer le besoin de leur offrir plus de soutien. Je connais d’expérience les effets que le travail de pompier et de paramédical peut avoir sur la santé mentale. Nous continuons de démanteler la stigmatisation du stress post-traumatique et d’éliminer les obstacles au soutien. »
Le premier ministre ajoute que depuis 2016, si un travailleur ou une travailleuse du Manitoba est exposé à certains types de situations traumatisantes et reçoit un diagnostic de trouble de stress post-traumatique, la Commission des accidents du travail présume que le trouble est causé par l’emploi du travailleur ou de la travailleuse.
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