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Communiqué - Manitoba

Le 18 janvier 2012

LE PREMIER MINISTRE ANNONCE QUE LA PROPOSITION D'INSCRIPTION DE LA FORÊT BORÉALE PIMACHIOWIN AKI À LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL EST PRÊTE À ÊTRE SOUMISE À L'UNESCO

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La préservation d'une région unique d'une valeur naturelle et culturelle exceptionnelle serait bénéfique pour toute l'humanité et pour les générations futures

Une proposition visant à faire inscrire sur la Liste du patrimoine mondial un vaste territoire de la forêt boréale de l'est du Manitoba et du nord-ouest de l'Ontario a été finalisée et peut maintenant être soumise à l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture), a annoncé aujourd’hui le premier ministre, Greg Selinger, à l’occasion d’un événement spécial au Palais législatif.

« Nous soulignons aujourd’hui une étape importante de notre démarche visant à protéger le cœur de la dernière forêt de cette sorte encore intacte dans le monde », a souligné M. Selinger. « Grâce à la vision et au leadership de nos partenaires des Premières nations, nous sommes à présent en mesure de présenter la première proposition d’inscription d’un site canadien, fondée à la fois sur des critères liés à la nature et à la culture, sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. »

Le projet d’inscription de la forêt Pimachiowin Aki sur la Liste du patrimoine mondial est le fruit d’une collaboration entre les cinq Premières nations et les deux gouvernements provinciaux déterminés à obtenir le statut de patrimoine mondial pour le plus vaste réseau de zones protégées dans le bouclier boréal nord-américain.

« L’inscription de la forêt Pimachiowin Aki sur la Liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO aiderait tous nos partenaires à atteindre leur objectif consistant à sauvegarder ce paysage culturel exceptionnel et à en souligner l’importance », a déclaré le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty. « Ce serait aussi une reconnaissance de la vision et du leadership des Premières nations, et un exemple admirable de coopération entre les populations autochtones, la province de l’Ontario et la province du Manitoba. »

Pimachiowin Aki, ce qui signifie « la terre qui donne la vie » en lange ojibwé, est le nom donné à cette région d’une superficie de 33 400 km2 couverte par la forêt boréale intacte et des cours d’eau vierges, située à l’est du lac Winnipeg, a expliqué M. Selinger.  

« Les Aînés de nos cinq Premières nations, qui sont nos partenaires dans ce projet, ont une vision à partir de laquelle nous devons travailler ensemble afin de prendre soin de ce territoire pour les gens qui y vivent et pour ceux qui le visitent », a indiqué Sophia Rabliauskas, porte-parole du projet Pimachiowin Aki. « Nous savons également que nous le protégeons pour les enfants du monde entier afin qu'ils bénéficient de choses qui deviennent rares comme un air propre et de l'eau propre. Quand on regarde la documentation contenue dans cette boîte qui va partir à l'UNESCO, on voit que nos ancêtres ont pris soin de ce territoire depuis des générations. Sa désignation par l’UNESCO nous aidera à continuer pour la prochaine génération. »

Le dossier de proposition d’inscription du site Pimachiowin Aki contient plus de 4 000 pages de documents qui mettent en évidence la valeur universelle exceptionnelle de cette région. Il doit parvenir au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO à Paris avant le 27 janvier.

Une exposition spéciale est présentée au Palais législatif afin de permettre au public d’en apprendre davantage sur cette proposition d’inscription. Elle sera ouverte au public tous les jours de 8 h à 22 h jusqu’au dimanche 22 janvier.

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DOCUMENT D’INFORMATION CI-JOINT



 




INFORMATIONS GENERALES JOINTE
LE PROJET D’INSCRIPTION DE LA FORÊT BORÉALE PIMACHIOWIN AKI SUR LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL - https://www.gov.mb.ca/asset_library/fr/newslinks/2012/01/UNESCObkg.PRF.doc