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Communiqué - Manitoba

Le 30 mai 2019

Promulgation des modifications apportées à la Loi sur la santé mentale

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Ces changements favorisent de meilleurs soins aux patients et permettent aux policiers de se concentrer sur leurs fonctions, indique le ministre de la Santé, des Aînés et de la Vie active

Des modifications à la Loi sur la santé mentale, qui prévoient que la garde des patients qui attendent de passer un examen médical ou une évaluation psychiatrique obligatoire sera confiée à des personnes compétentes dûment formées, ont été promulguées et entreront en vigueur ce samedi, a annoncé aujourd’hui le ministre de la Santé, des Aînés et de la Vie active Cameron Friesen.

« Le personnel médical doit pouvoir compter sur du soutien lorsqu’il s’occupe de patients qui doivent passer un examen médical ou une évaluation psychiatrique obligatoire, mais il n’est pas toujours nécessaire que ce soutien soit assuré par des policiers, a déclaré M. Friesen. Ces modifications permettent aux policiers d’en confier la garde à des personnes dûment formées capables d’effectuer cette tâche et ainsi pouvoir reprendre leurs fonctions dans la collectivité. »

Les modifications permettront à la police de confier la garde d’un particulier appréhendé en vertu de la Loi à une personne compétente, qui a suivi la formation précisée dans le règlement. C’est cette personne qui restera avec le particulier appréhendé.

À l’heure actuelle, un policier doit rester avec un patient jusqu’à ce que l’examen médical ou l’évaluation psychiatrique soit terminé, que la personne soit admise à l’établissement de santé ou que le médecin traitant détermine que le maintien de la garde n’est pas nécessaire.

« La sécurité publique est la priorité numéro un des municipalités, a précisé Ralph Groening, président de l’Association des municipalités du Manitoba. Confier à du personnel des établissements de santé dûment formé, plutôt qu’à des policiers, la surveillance d’une personne qui attend de passer une évaluation psychiatrique, devrait réduire considérablement les coûts liés aux services de police et permettre aux policiers de mieux desservir les collectivités locales. »

Une fois les modifications entrées en vigueur, le déploiement des personnes compétentes dans les établissements de santé se fera par étapes, à commencer par le Centre des sciences de la santé de Winnipeg, l’hôpital de Selkirk et le centre régional de santé de Brandon.

« Ces modifications importantes vont sans doute réduire le nombre de policiers dans les salles d’attente des hôpitaux et augmenter celui des policiers qui patrouillent activement dans nos collectivités pour en assurer la sécurité », a signalé le surintendant principal Rob Hill, l’officier responsable des Enquêtes criminelles à la Gendarmerie royale du Canada.

Le ministre a fait remarquer que la Province a déjà permis aux cadets auxiliaires du Service de police de Winnipeg d’épauler les policiers, en modifiant la Charte de la Ville de Winnipeg en conséquence. Des modifications similaires ont été apportées à la Loi sur les services de police afin de permettre aux agents de sécurité des Premières nations et aux agents de sécurité communautaire d’aider les policiers à cet égard.

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