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Communiqué - Manitoba

Le 17 août 2020

Le gouvernement provincial attribue des contrats pour s'attaquer aux arriérés en chirurgie

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Ces nouveaux contrats accéléreront la réalisation d'interventions chirurgicales et d'autres procédures pour des milliers de Manitobains, annonce le ministre de la Santé, des Aînés et de la Vie active

Le gouvernement du Manitoba a attribué cinq contrats pour s’attaquer aux arriérés en chirurgie imputables à la COVID-19, a annoncé aujourd’hui M. Cameron Friesen, ministre de la Santé, des Aînés et de la Vie active.

« Toutes les provinces canadiennes ont dû ralentir leurs programmes de chirurgie en raison de la pandémie mondiale. Pour sa part, le Manitoba s’est engagé à agir rapidement pour rattraper les retards causés par la COVID-19, explique M. Friesen. Cette annonce montre que notre gouvernement accorde une grande priorité à la récupération du temps perdu dans son système de santé grâce à des solutions novatrices qui permettront à de très nombreux Manitobains d’avoir accès à ces interventions plus rapidement. »

Des contrats totalisant 2,5 millions de dollars ont été attribués à cinq établissements. Au début de septembre, les patients commenceront à recevoir des soins dans quatre secteurs :

  • échocardiographies,
  • interventions chirurgicales en urologie,
  • interventions chirurgicales de la colonne vertébrale,
  • interventions chirurgicales de la main et du pied.

Les fournisseurs de soins de santé publics et privés ont répondu à la demande d’ententes de services lancée par le gouvernement pour renforcer la capacité du système au moyen des solutions novatrices et créatives. Le ministre ajoute que le gouvernement surveillera les progrès et attribuera d’autres contrats en conséquence. D’ici mars 2021, une nouvelle date aura été fixée pour quelque 4 000 interventions chirurgicales et 4 000 examens d’imagerie.

« Le Manitoba a adopté une approche fondée sur des solutions afin de renforcer la capacité de son système de santé, déclare M. Friesen. Nous élargissons la portée des ententes que nous avons déjà conclues avec des fournisseurs de services et nous invitons les nouveaux fournisseurs à se concentrer sur notre objectif, qui consiste à donner la priorité au patient. »

Le système de santé a suspendu environ 7000 interventions chirurgicales non urgentes à la fin de mars pour être en mesure de répondre à la pandémie de COVID-19 si le nombre de cas continuait d’augmenter. À la fin d’avril, le nombre de cas de COVID-19 étant en diminution, ces interventions ont repris, et le nombre d’interventions chirurgicales non urgentes réalisées a atteint au début de juin 90 % des niveaux habituels. À ce moment-là, quelque 5500 personnes attendaient toujours qu’on leur annonce une nouvelle date pour leur intervention.

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