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Communiqué - Canada, Manitoba

Le 21 décembre 2021

Les gouvernements du Canada et du Manitoba investissent dans un programme d'aiguillage et d'intervention précoce en santé mentale et en toxicomanie



Les gouvernements du Canada et du Manitoba investiront 650 000 $ sur 3 ans dans un programme de dépistage, d’intervention de courte durée et d’aiguillage, qui garantira des services d’aiguillage et d’intervention précoce aux adultes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance, ont annoncé aujourd’hui la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Mme Carolyn Bennett, et la ministre de la Santé mentale, du Mieux-être et du Rétablissement, Mme Audrey Gordon.

« Je suis ravie de financer ce programme novateur de dépistage, d’intervention de courte durée et d’aiguillage, qui offrira des services d’aiguillage et d’intervention précoce aux Canadiens et Canadiennes ayant des problèmes de santé mentale ou de dépendance, souligne Mme Bennett. Les initiatives d’intervention précoce comme ce programme peuvent contribuer à réduire les besoins d’intervention de longue durée des Canadiens et Canadiennes en crise. En accordant du financement à ce projet pilote audacieux, le gouvernement du Canada démontre à nouveau sa volonté de poursuivre sa collaboration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux pour améliorer l’état de santé des personnes toxicomanes et des personnes à risque de développer une dépendance aux quatre coins du pays. »

« Intervenir rapidement est l’un des meilleurs moyens de promouvoir la santé et le bien-être à long terme des personnes souffrant de problèmes de santé mentale ou de dépendance, constate Mme Gordon. Ce programme mise sur la relation de confiance entre le fournisseur de soins de santé et son patient afin d’orienter ce dernier vers les bons services le plus rapidement possible. »

Les fournisseurs de soins primaires pourront recourir au programme de dépistage, d’intervention de courte durée et d’aiguillage lors de rendez-vous de routine avec leurs patients. Ils pourront ainsi dépister les problèmes de dépendance ou de santé mentale, puis intervenir rapidement ou aiguiller les patients vers d’autres services.

Une intervention précoce peut prendre différentes formes, dont la transmission d’information sur la substance consommée (comme les lignes directrices sur l’alcool et le cannabis). Une personne ayant besoin de soins pourra également être orientée vers les services appropriés. Les études suggèrent que cette approche est efficace pour repérer les personnes à risque modéré ou élevé d’anxiété, de dépression ou de consommation d’alcool ou de drogue.

Le programme, qui comprend des formations destinées aux fournisseurs de soins primaires, sera géré par Soins communs et mis en œuvre dans des points de services ciblés de la province.

« Le programme de dépistage, d’intervention de courte durée et d’aiguillage donnera aux Manitobains et Manitobaines un outil précieux pour gérer leurs problèmes de santé mentale et d’alcoolisme, souligne le responsable provincial de la médecine familiale de Soins communs, Dr Jose François. Ce programme deviendra l’une de nos meilleures mesures de protection contre ces problèmes majeurs. Il sera un atout de taille pour assurer la santé de nos patients à long terme. »

Ce programme fait suite à un projet pilote mené au Manitoba de 2015 à 2016.

Comme le souligne la ministre, le recours au programme de dépistage, d’intervention de courte durée et d’aiguillage devrait accroître le nombre d’aiguillages et d’interventions précoces et, par conséquent, réduire le besoin d’interventions de longue durée.

Le programme orientera les adultes désireux d’obtenir de l’aide médicale pour réduire ou cesser leur consommation d’alcool ou de drogue vers les cliniques sans rendez-vous d’accès rapide aux traitements des dépendances. Le programme donne d’ailleurs suite aux recommandations du rapport de VIRGO concernant l’accessibilité accrue aux services de prévention et d’intervention précoce au Manitoba.

Les deux ministres précisent également que le programme est rendu possible grâce au soutien financier de Santé Canada, dans le cadre de son programme en matière de toxicomanie et de dépendance, tout en soulignant que les opinions exprimées dans le présent communiqué ne représentent pas forcément le point de vue de Santé Canada.

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