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Communiqué - Manitoba

Le 13 janvier 2022

La santé publique modifie ses consignes concernant la recherche des contacts et la gestion de cas dans les écoles

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Ces changements ont pour objectif le maintien de l'apprentissage en présentiel, déclare le ministre de l'Éducation





Les responsables de la santé publique ont mis à jour leurs consignes sur la recherche des contacts et la gestion de cas dans les écoles du Manitoba afin d’assurer le maintien de l’apprentissage en présentiel pour les élèves alors que le variant Omicron continue de se propager dans toute la province, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Éducation, M. Cliff Cullen.

 « Au vu des études récentes et des nouvelles connaissances sur le variant Omicron, les responsables de la santé publique nous ont recommandé de changer notre approche de gestion de la crise tant dans la population étudiante que dans la population générale, précise le ministre. Les modifications préconisées par la santé publique dans la gestion des cas et des contacts s’accompagnent d’un suivi rigoureux du risque par les écoles pendant que nous apprenons à vivre avec le virus. » 

Ainsi, les écoles n’auront plus à envoyer d’avis de contact étroit et de lettres d’avis au cas par cas, mais elles devront toutefois présenter à leur communauté scolaire des rapports sur les taux d’absentéisme par les voies de communication habituelles. 

Les écoles assureront le suivi des taux d’absentéisme du personnel et des élèves ainsi que de la déclaration volontaire des cas de COVID-19. Qui plus est, la santé publique continuera de déclarer les cas confirmés sur un tableau de bord en ligne et d’en surveiller l’évolution pour y déceler les signes d’une transmission supérieure aux taux prévus dans la population générale. Si les taux d’absentéisme, le dénombrement des cas ou une perturbation des activités laissent présager une recrudescence de la COVID-19, la santé publique enquêtera et présentera ses recommandations à la direction scolaire. 

Lorsqu’elle estime qu’une école pourrait faire l’objet d’une recrudescence de la transmission, la santé publique pourra recommander l’instauration d’une période de dépistage antigénique rapide ou d’autres mesures préventives, comme la réduction des activités à haut risque. Si la transmission continue d’augmenter ou si le nombre de cas vient à perturber le déroulement des activités scolaires, la santé publique pourrait recommander une période d’apprentissage à distance de sept jours pour la classe, la cohorte ou l’école entière.  

« Le variant Omicron ne va pas disparaître, alors nous devons apprendre à vivre avec le virus, ce qui veut dire que nous devons tenter de contenir le virus et non plus essayer d’atténuer le risque », a fait valoir le médecin hygiéniste en chef du Manitoba, le Dr Brent Roussin. « Les responsables de la santé publique continueront également de surveiller les cas dans les écoles et d’évaluer avec elles les taux d’absentéisme du personnel et des élèves. Nous pourrons ainsi cibler nos mesures, comme des programmes de dépistage antigénique rapide et des périodes d’apprentissage à distance, dans des écoles précises au lieu d’appliquer indifféremment les mesures à tous les établissements d’enseignement de la région. »

Les élèves et les membres du personnel qui sont déclarés positifs à la suite d’un test de PCR ou d’un test antigénique rapide ou qui croient être infectés sont tenus de suivre les protocoles d’isolement de la santé publique et sont fortement encouragés à en informer l’école. Ceux qui présentent des signes et des symptômes de la COVID-19 devraient se rendre à un lieu de dépistage. 

Les élèves et les membres du personnel qui ont été exposés au virus à l’école peuvent continuer de fréquenter l’établissement à condition d’être asymptomatiques. Ceux qui sont en contact étroit avec un proche déclaré positif et qui sont exemptés d’isolement sont encouragés à utiliser des tests rapides pour surveiller la transmission asymptomatique, car le milieu familial demeure celui où le risque de transmission est le plus élevé. 

« On ne saurait surestimer les avantages de l’apprentissage en présentiel, par exemple sur la santé mentale et physique, la socialisation et le soutien aux familles, ajoute le ministre. Les écoles ont fait des pieds et des mains pour mettre en place des mesures destinées à réduire la propagation du virus et à protéger nos enfants. Les administrations scolaires continueront de collaborer avec la santé publique afin d’atténuer le risque lié au virus et de faire en sorte que les enfants soient là où ils doivent être : sur les bancs d’école. » 

Le ministre rappelle que plusieurs interventions et investissements visant à protéger les élèves et le personnel ont pavé la voie de cette annonce, notamment :

  • l’instauration d’un programme de dépistage à l’intention des enseignants, du personnel et des élèves symptomatiques des établissements de la maternelle à la 12e année aux prises avec un nombre élevé de cas ou un haut taux d’absentéisme;
  • l’élargissement du dépistage rapide au personnel symptomatique des écoles, qu’il soit vacciné ou non vacciné;
  • passage des écoles au niveau « restreint » (orange) du système de riposte à la pandémie pour veiller à ce que des mesures de nettoyage soient en place et à ce que la distanciation physique de deux mètres soit respectée autant que possible;
  • distribution de 500 000 tests de dépistage rapide pour les élèves de la maternelle à la 6année qui retournent en classe;
  • investissement de six millions de dollars pour l’achat d’équipement de protection individuelle, dont des masques médicaux répondant aux normes de rendement de Santé Canada;
  • vaccination dans les écoles, dont des cliniques en milieu scolaire pour les élèves, le personnel enseignant et la population;
  • investissement supplémentaire de 6,8 millions de dollars pour apporter plus de 200 améliorations opérationnelles liées à la purification de l’air, dont des filtres, des appareils et des systèmes complets;
  • investissement dans l’offre de services de santé mentale pour les élèves et le personnel;
  • investissement de 45 millions de dollars dans le Fonds pour la sécurité dans les écoles, pour des dépenses en lien avec la COVID-19, dont un montant de 30 millions a été affecté par les divisions scolaires au soutien à l’apprentissage, à la santé mentale et au bien-être grâce à l’embauche d’enseignants, d’assistants en éducation et de cliniciens. 

Pour en savoir plus sur la COVID-19 et les mesures en place pour lutter contre la propagation du virus dans les écoles, visitez le www.gov.mb.ca/covid19/schools/index.fr.html

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