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Communiqué - Manitoba

Le 29 novembre 2023

Le gouvernement manitobain investit dans de nouveaux lits de soins de courte durée pour délester la salle d'urgence de l'Hôpital Grace



Le gouvernement manitobain augmente le nombre de lits de soins de courte durée pour améliorer les soins aux patients à l’Hôpital Grace et réduire le taux d’occupation au service d’urgence, a annoncé aujourd’hui Uzoma Asagwara, ministre de la Santé, des Aînés et des Soins de longue durée.

« Cet investissement dans de nouveaux lits à l’Hôpital Grace réduira un peu la pression et le taux d’occupation à l’urgence, diminuant du même coup les temps d’attente, explique Uzoma Asagwara. Ces changements permettront d’offrir des soins de grande qualité dans des lits d’hôpitaux aux personnes qui en ont besoin, et réduiront le chaos créé par les sous-investissements chroniques des dernières années dans le réseau de la santé. »

Cet investissement, qui s’inscrit dans un plan plus vaste d’augmentation du nombre de lits et de création d’un nouveau programme de médecine familiale à l’Hôpital Grace, permettra d’ajouter 10 nouveaux lits de soins non intensifs et 11 lits de chirurgie (ce qui comprend les 5 annoncés le 17 novembre dernier) avant la fin de l’exercice (31 mars 2024), ainsi que 10 lits de soins non intensifs additionnels en 2024-2025, précise Uzoma Asagwara en ajoutant que cette approche progressive aidera à faire en sorte que les lits soient accompagnés des ressources et du personnel nécessaire.

« Comme nous sommes le troisième centre de soins de courte durée de Winnipeg, cette augmentation du nombre de lits est essentielle à nos activités. Elle contribuera à l’amélioration du flux de patients et à un meilleur accès aux soins, ce qui ultimement améliorera la qualité des soins de tous nos patients, explique le médecin hygiéniste en chef de l’Hôpital Grace, Dr Ramin Hamedani. Cette nouvelle unité de médecine est précisément ce dont l’Hôpital Grace avait besoin pour offrir les meilleurs soins possible. »

Il s’agit là de la première étape d’une stratégie plus vaste d’augmentation du nombre de lits de soins de courte durée dans plusieurs hôpitaux du réseau de la santé. Des détails additionnels seront communiqués dans les prochaines semaines, ajoute Uzoma Asagwara.

« Nous avons écouté les spécialistes du milieu de la santé, qui nous ont dit qu’il fallait plus de lits et de personnel pour améliorer le flux de patients et réduire les temps d’attente à l’urgence, explique Uzoma Asagwara. Les meilleures initiatives, et celles qui auront le plus de retombées positives, sont celles inspirées des propositions des professionnels de la santé. »

« Augmenter le nombre de lits est essentiel au bon fonctionnement du réseau de la santé, et c’est un excellent point de départ qui aura une incidence immédiate et concrète sur les soins, souligne le président et directeur général de l’Office régional de la santé de Winnipeg, Mike Nader. Avec en plus l’annonce récente du gouvernement manitobain concernant l’offre de services paramédicaux sept jours sur sept, nous faisons une grande avancée dans l’instauration d’un environnement qui permettra aux services d’urgence d’avoir l’espace et les capacités nécessaires pour répondre à la demande. Nous avons écouté le personnel, qui nous a dit avoir besoin de ce genre de choses pour améliorer leurs conditions de travail et les soins aux patients. Nous remercions le gouvernement manitobain du leadership dont il a fait preuve pour mener cette initiative à terme. »

Cet ajout de nouveaux lits s’inscrit dans la foulée de l’engagement récent du gouvernement manitobain de délester les salles d’urgence la fin de semaine en ayant du personnel paramédical sur place sept jours par semaine au lieu de cinq, ajoute Uzoma Asagwara. Ce changement, qui améliorera la planification du congé des patients dans les hôpitaux de Winnipeg, de Brandon et de Selkirk, a nécessité un investissement initial de 2,75 millions de dollars pour le présent exercice. Un financement additionnel de 6,9 millions de dollars est prévu pour l’exercice 2024-2025 afin de permettre l’embauche de personnel supplémentaire dans les services paramédicaux, conclut Uzoma Asagwara.

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