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Communiqué - Manitoba

Le 27 février 2024

Le gouvernement manitobain embauche des psychiatres pour réduire les temps d'attente partout dans la province

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Ce plan aidera à répondre aux besoins sans cesse croissants de services de santé mentale, indique la ministre du Logement, de la Lutte contre les dépendances et de la Lutte contre l'itinérance

Le gouvernement manitobain s’attaque au temps d’attente pour recevoir des soins de santé mentale en augmentant le nombre de psychiatres dans le réseau de la santé et en payant des professionnels pour qu’ils travaillent en milieu rural, a annoncé aujourd’hui la ministre du Logement, de la Lutte contre les dépendances et de la Lutte contre l’itinérance et ministre responsable de la Santé mentale, Bernadette Smith. 

« Tous les Manitobains et toutes les Manitobaines méritent d’avoir des soins de santé mentale de qualité, explique la ministre Smith. Ces initiatives aideront nos concitoyens et concitoyennes à guérir et à maintenir une bonne santé mentale en augmentant le nombre de psychiatres présents dans la communauté. » 

Dans le cadre de ce plan en trois volets, le gouvernement :

  • ouvrira neuf nouveaux postes de psychiatres à Winnipeg et à Selkirk;
  • ajoutera des psychiatres dans des régions rurales mal desservies;
  • étendra la formation en santé mentale des professionnels en santé communautaire.

Une augmentation de 2 millions de dollars par année des fonds de soutien permettra la création de neuf nouveaux postes de psychiatre à Winnipeg et à Selkirk. Ces nouveaux postes aideront à répondre à la demande croissante de services dans les services d’urgence, les unités de malades hospitalisés et les programmes communautaires en santé mentale, ajoute la ministre Smith. 

De plus, le programme de résidence de cinq ans en psychiatrie de la Faculté de médecine Max Rady de l’Université du Manitoba étend ses affectations au-delà de Brandon de façon à inclure le nord de la province et le Centre de santé mentale de Selkirk. Le programme de psychiatrie, qui comptait 12 personnes en 2023 (11 à Winnipeg et 1 à Brandon), accueillera plus d’étudiants et d’étudiantes au cours des prochaines années, soit :

  • 15 personnes en 2024 (12 à Winnipeg et 3 en région rurale et nordique);
  • 17 personnes en 2025 (13 à Winnipeg et 4 en région rurale et nordique).

Une somme additionnelle de 600 000 dollars sera octroyée à Soins communs pour financer un programme de deux ans en vue de recruter des psychiatres désireux de pratiquer dans des établissements de soins actifs et des régions mal desservies. Quatorze psychiatres ont déjà été recrutés dans le cadre de cette nouvelle entente, souligne la ministre Smith. 

« Ces nouvelles ressources sont essentielles pour le recrutement et le maintien en poste de psychiatres au Manitoba et à l’offre de programmes de pratique clinique, d’enseignement et de recherche d’excellente qualité, particulièrement dans les régions mal desservies », explique le Dr Jitender Sareen, responsable provincial, Santé mentale et lutte contre les dépendances, à Soins communs. 

Un autre investissement de 481 000 dollars permettra d’étendre le programme ECHO (Extension of Community Health Outcomes), qui a fait ses preuves partout dans le monde. Ce modèle vise à augmenter les connaissances et les compétences en mieux-être et en santé mentale des fournisseurs de soins de santé primaires de la province. Cela est d’autant plus important que les médecins de famille et les cliniciens sont bien souvent le premier point de contact des personnes qui ont un problème de santé, souligne la ministre Smith. 

« Nous devons mettre fin à la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale, et devenir une société qui encourage ses proches et ses collègues à demander de l’aide quand ils en ont besoin, ajoute la ministre Smith. Nous devons aussi rendre les soins de santé mentale accessibles et veiller à ce que des ressources soient au rendez-vous. » 

Dans la foulée du programme ECHO, des cliniciens locaux ont droit à du mentorat et à des rétroactions d’équipes de spécialistes interdisciplinaires pour leur permettre d’offrir aux patients et aux patientes des soins spécialisés de meilleure qualité à proximité de leur domicile. Ces fonds serviront à former d’autres facilitateurs, à accroître le nombre d’inscriptions et à évaluer le programme. 

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