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Le 25 mars 2011

Sommaire

• Selon les dernières prévisions de crues printanières émises par Gestion des ressources hydriques Manitoba, le risque de crues printanières demeure élevé en 2011 pour la majeure partie du Manitoba, notamment pour les rivières Rouge, Souris, Pembina, Assiniboine, Winnipeg, Saskatchewan et Fisher, ainsi que pour la région d’Entre-les-Lacs.
• Le risque d’inondation est élevé dans ces régions en raison de précipitations hivernales plus importantes que la normale, des débits fluviaux importants, des niveaux d’humidité très élevés en période de gel, de l’équivalent en eau plus élevé que la normale de la couverture de neige et de prévisions faisant état d'un printemps humide.
• En raison des précipitations supplémentaires dans les régions sud du bassin de la rivière Rouge, le niveau des rivières pourrait être légèrement supérieur à celui annoncé dans les prévisions de crues de février.
• Le long des autres rivières et cours d’eau du Manitoba, des inondations sont quand même à prévoir si les conditions météorologiques sont moyennes; elles pourraient être importantes en cas de conditions météorologiques défavorables.
• Des conditions météorologiques moyennes le long de la rivière Rouge, au sud de Winnipeg, pourraient entraîner une crue légèrement plus forte qu’en 2009, tandis que des conditions météorologiques défavorables pourraient faire en sorte que la rivière Rouge atteigne des niveaux inférieurs à ceux enregistrés en 1997.
• Les niveaux d’eau libre de la rivière Rouge au nord de Lockport pourraient être légèrement supérieurs à ceux de 2009 en supposant que les conditions météorologiques soient normales, et plus élevés de 0,61 mètre (deux pieds) qu’en 2009 en cas de conditions météorologiques défavorables.
• Le risque de crues printanières demeure étroitement lié aux conditions météorologiques qui prévaudront au cours des prochaines semaines jusqu’au début de la fonte du printemps. Les précipitations supplémentaires sous forme de neige et de pluie, le moment et la rapidité du dégel printanier ainsi que le moment des débits de pointe aux États-Unis, au Manitoba et dans les autres provinces auront une influence déterminante sur les risques d’inondations.
• Dans la majeure partie du centre et du sud du Manitoba, des inondations de terrains localisées devraient se produire, plus particulièrement au cours de la période de fonte initiale en raison d’embâcles de neige et de glace dans les lits des rivières ou de canaux d’évacuation gelés dans les drains et les fossés.

Conditions climatiques

• Au cours de l’automne 2010, les précipitations ont été largement supérieures à la normale dans la majeure partie du Manitoba, du centre et du sud de la Saskatchewan, du Dakota du Nord et du Minnesota.
• Depuis la mi-novembre 2010, les températures froides ont permis une pénétration profonde du gel dans le sol de la plupart des régions.
• De la fin novembre au début du mois de février, les chutes de neige ont été nombreuses et abondantes au Manitoba, dans le centre et le sud de la Saskatchewan, au Dakota du Nord et au Minnesota. Les chutes de neige en février ont généralement été inférieures à la normale ou conformes à la normale dans un grand nombre de régions, mais les précipitations hivernales globales ont varié de normales à supérieures à la normale. D’après les mesures récentes, l’épaisseur de la glace dans le bras principal de la rivière Assiniboine se situe entre 10 cm (4 po) et 1 m (3,3 pi), tandis que celle de la rivière Rouge va de mince à 0,9 m (2,9 pi).
• Une quantité importante d’eau de fonte est encore emprisonnée dans la couverture de neige sur les champs ainsi que dans les dépressions et les fossés.
• Récemment, les températures clémentes ont légèrement réduit l'épaisseur de la couverture de neige, mais l'équivalent global en eau de la neige recouvrant les bassins versants est resté relativement le même. La majeure partie de l’équivalent en eau se trouve dans la couverture de neige ou près de la couche de surface et devrait rester en place jusqu’au début de la fonte de printemps.
• Le niveau des bras principaux des rivières Assiniboine et Rouge s’est légèrement élevé de moins de 3 cm (1,2 po), ce qui indique une crue mineure provenant des eaux de ruissellement à la récente fonte des neiges.
• L’apparition de températures plus froides a ralenti ou complètement arrêté la fonte des neiges.
• L’épisode La Niña d’intensité modérée qui touche actuellement le Pacifique équatorial devrait s’affaiblir graduellement au cours des mois du printemps et pourrait entraîner des températures inférieures à la normale et des chutes de neige allant de normales à supérieures à la normale dans le bassin de la rivière Rouge.
• Un épisode El Niño pourrait aussi se produire et donner lieu à des pluies printanières normales. En revanche, des températures printanières plus fraîches que la moyenne pourraient étaler la fonte des neiges sur une plus longue période.
• Les températures devraient rester sous le point de congélation dans la plupart des régions du Manitoba, de la Saskatchewan et du Dakota du Nord jusqu’à la fin du mois de mars, puis remonter très progressivement au début du mois d’avril.

Conditions des sols

• Lors de la période de gel, le niveau d’humidité du sol était largement supérieur à la normale dans la plupart des régions du centre et du sud du Manitoba, du centre et du sud de la Saskatchewan, du Dakota du Nord et du Minnesota.
• Les données sur la pénétration du gel dans le sol sont peu nombreuses, mais celles dont on dispose jusqu’à la mi-mars pour le sud du Manitoba et le Dakota du Nord semblent indiquer que le sol est gelé jusqu’à une profondeur allant de 10 cm à 1 m (de 3,6 po à 3,3 pi). L’eau de fonte ne peut pas s’infiltrer dans un sol gelé et gorgé d’eau, ce qui accroît le ruissellement printanier.                                                                                         

Couverture de neige et précipitations hivernales

• Une évaluation de l’enneigement des bassins versants des rivières Rouge, Assiniboine et Souris a été réalisée du 4 au 9 mars. Cette évaluation a révélé que l’équivalent en eau de la neige se situait entre 4 cm et 15 cm (entre 1,6 po et 5,8 po), ou à une moyenne de 9,6 cm (3 po) dans la majeure partie du sud du Manitoba. Cela représente de 5 % à 10 % de plus que l’équivalent en eau normal de la région.

Ruissellement printanier

• D’après les conditions d’humidité des sols et de la couverture de neige en date du 20 mars, le ruissellement au printemps 2011 devrait être moyen ou supérieur à la moyenne dans la plus grande partie du centre et du sud du Manitoba.
• Le ruissellement printanier pourrait être largement supérieur à la moyenne dans les régions suivantes :
  • le long de la frontière entre la Saskatchewan et le Manitoba, entre la région de The Pas et Roblin;
  • en amont du bassin versant de la rivière Assiniboine;
  • à la frontière sud-ouest entre le Manitoba et le Dakota du Nord.
• Le ruissellement prévu est fondé sur le niveau d’humidité des sols à l’été et à l’automne 2010, sur la couverture de neige à la fin mars et sur les conditions météorologiques futures moyennes en ce qui a trait aux précipitations.
• Le ruissellement printanier réel pourrait être très différent de celui prévu si les précipitations futures et les conditions météorologiques au moment de la débâcle s’écartent considérablement de la moyenne.

Prévisions visant les cours d’eau

• Les prévisions de crues printanières sont classées en trois scénarios météorologiques futurs liés aux précipitations de neige supplémentaires, à la vitesse de la fonte et aux pluies printanières. Ces scénarios sont fondés sur les données climatiques des 30 à 40 dernières années.
• Les qualificatifs suivants servent à décrire ces trois scénarios météorologiques futurs : favorable, moyen et défavorable.
• Il y a une probabilité sur 10 que les conditions météorologiques soient favorables et une probabilité sur 10 qu’elles soient défavorables. Les conditions favorables et défavorables supposent que la débâcle sera lente ou relativement rapide, respectivement. Des conditions météorologiques moyennes au moment de la débâcle sont associées à un scénario moyen.
• Les prévisions ne tiennent pas compte de l’incidence d’éventuels embâcles, lesquels sont en général imprévisibles. Des inondations brèves et localisées peuvent survenir aux endroits où des embâcles se forment, même en présence de débits fluviaux inférieurs à la moyenne.

Bras principal de la rivière Rouge

• L’indice d’humidité des sols lors de la période de gel 2010 a été le deuxième indice le plus élevé enregistré depuis 1948 et il est de loin supérieur à l’indice enregistré avant la crue de 1997. Cependant, il a également été légèrement inférieur à l’indice record qui avait été mesuré avant la crue de 2009.
• La couverture de neige est généralement supérieure à la moyenne, en particulier au sud de Grand Forks, mais est inférieure au niveau atteint à la mi-mars 1997.
• Conditions météorologiques favorables
  • Si les précipitations supplémentaires sont peu abondantes et que la fonte des neiges s’effectue graduellement, des crues semblables à celles de 1979 sont prévues. De telles crues entraîneraient des débordements importants entre St-Jean-Baptiste et Morris, ainsi que des débits à pleins bords ailleurs.
• Conditions météorologiques moyennes
  • Si les conditions météorologiques sont moyennes d’ici au mois d’avril, les niveaux de crue devraient dépasser de 0,4 m à 0,7 m (de 1,3 pi à 2,3 pi) ceux atteints en 2009.
  • Des ouvrages de protection contre les inondations empêcheront les communautés et la plupart des habitations situées dans la vallée de la rivière Rouge d’être inondées. Toutefois, les transports pourraient être considérablement perturbés à cause de la fermeture de la RPGC 75, dans les environs de Morris, et de nombreuses petites routes dans les secteurs inondés.
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• Dans le cadre d’un tel scénario, l’ouverture du canal de dérivation de la rivière Rouge permettrait de maintenir les niveaux d’eau entre 6,1 m et 6,6 m (entre 20 pi et 23 pi) au centre-ville de Winnipeg, selon le débit de la rivière Assiniboine. En 1997, le niveau d’eau de la rivière Rouge au niveau de l’avenue James avait atteint 7,47 m (24,5 pi).
• Conditions météorologiques défavorables
  • Les probabilités que les conditions météorologiques soient défavorables sont de 1 sur 10. En cas de conditions défavorables, les pointes de crue seraient similaires ou légèrement inférieures à celles de 1997 presque partout.
  • Dans la plupart des secteurs situés au sud de Winnipeg, les niveaux d’eau de la rivière Rouge ne dépasseraient pas ceux de 1997. Grâce aux mesures de protection contre les inondations mises en place, il est peu probable que des habitations soient inondées, même en cas de conditions météorologiques défavorables. Toutefois, le transport et l’accès aux propriétés dans la plaine inondable seraient réduits pendant une période pouvant atteindre trois semaines. La pointe de crue au centre-ville de Winnipeg serait légèrement inférieure à celle de 1997, soit environ 7,47 m (24,1 pi) maximum.
  • Entre Selkirk et Breezy Point, les pointes de crue dépendraient de la formation d’embâcles. On pourra réduire le risque que des embâcles importants se forment en coupant et en brisant la glace. Actuellement, l’accumulation de glace est légèrement moins importante que la moyenne hivernale en raison du niveau élevé de la rivière et d’un important ruissellement souterrain qui contribue habituellement au réchauffement de l’eau de la rivière Rouge. Si les conditions météorologiques sont défavorables, on pourra réduire le risque que des embâcles importants se forment en coupant et en brisant la glace.
  • Même en l’absence d’embâcles importants, les propriétés situées dans les terres basses de la région de Breezy Point risquent d’être inondées. On ne prévoit aucune inondation ailleurs, à moins que des embâcles importants se forment.

Affluents de la rivière Rouge

• Si les conditions météorologiques sont favorables d’ici au printemps, les inondations seront plutôt localisées.
• En cas de conditions météorologiques moyennes, la plupart des cours d’eau pourraient connaître des débordements importants à certains endroits, et les terres basses pourraient être inondées.
• Des conditions météorologiques défavorables seraient associées, pour tous les cours d’eau, à des débordements considérables d’un niveau proche de ceux de 1997.

Rivière Pembina

• Des inondations supérieures à celles de 1969, mais inférieures à celles de 1974, sont possibles en cas de conditions météorologiques favorables.

• En cas de conditions météorologiques moyennes, les pointes de crue le long de la rivière Pembina et de ses affluents seraient légèrement supérieures aux niveaux atteints en 1997.
• Si les conditions sont défavorables, il y a 1 chance sur 10 pour que les inondations soient plus importantes que celles de 2009.

Rivière Roseau

• Des inondations mineures sont prévues en cas de conditions météorologiques favorables.
• Si les conditions météorologiques sont moyennes, des inondations d’un niveau proche de celles de 1986 se produiraient.
• Si les conditions météorologiques sont défavorables, des inondations d’un niveau proche de celles de 2009 se produiraient.

Bras principal de la rivière Assiniboine

• Conditions météorologiques favorables
  • En cas de conditions météorologiques favorables, des inondations mineures se produiraient le long de la rivière Assiniboine.
• Conditions météorologiques moyennes
  • Si les conditions météorologiques sont moyennes, il y aura des inondations le long de la rivière Assiniboine. Le rabattement du réservoir Shellmouth est terminé et le réservoir a maintenant atteint son niveau d’eau cible. Cela permettrait de minimiser les risques d’inondations, tout en assurant un approvisionnement en eau suffisant pour répondre aux besoins en aval en 2011 et ultérieurement.
  • Des conditions météorologiques moyennes pourraient également entraîner des inondations entre Millwood et Brandon, à des niveaux généralement inférieurs à ceux de 1995, mais supérieurs à ceux de 1979.
• Conditions météorologiques défavorables
  • Des conditions météorologiques défavorables entraîneraient des inondations dans les vallées, entre Shellmouth et Brandon, à des niveaux probablement plus élevés que ceux de 1976 et de 1995 de 0,2 m à 0,8 m (de 0,5 pi à 2,7 pi).
  • Le réservoir Shellmouth est mis en fonction cet hiver afin d’offrir un volume de stockage maximum et de limiter les crues printanières le long de la rivière Assiniboine. Cela permettra ainsi de réduire les pointes de crue printanière le long de la rivière, particulièrement dans le secteur situé entre le barrage et St-Lazare, où seules des conditions météorologiques favorables permettraient d’éviter les inondations.
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• Le canal de dérivation Portage sera ouvert pour empêcher la formation d’embâcles et les inondations entre Portage la Prairie et Winnipeg. Des inondations pourraient se produire dans cette région en cas de conditions météorologiques défavorables et, par conséquent, les digues de protection le long de certaines parties de la rivière Assiniboine seront renforcées.

Affluents de la rivière Assiniboine

• Des inondations localisées sont prévues en cas de conditions météorologiques favorables.
• Des inondations sont probables en cas de conditions météorologiques moyennes.
• Des conditions météorologiques défavorables entraîneraient, pour la plupart des affluents, des crues importantes menant à des inondations.

Rivière Souris

• La rivière Souris présente un fort risque de débordement en raison de l’indice d’humidité du sol élevé et de la couverture de neige plus importante que la normale dans la partie du bassin versant située dans le Dakota du Nord. Les terres agricoles adjacentes à la rivière pourraient être touchées par des inondations importantes.
• Un scénario météorologique favorable produirait des inondations semblables à celles de 1969.
• Si les conditions météorologiques sont moyennes, des inondations légèrement moins importantes que celles de 1974 sont probables. Des travaux d’endiguement devraient être réalisés dans les terres basses situées à l’extrémité sud de Melita.
• En cas de conditions météorologiques défavorables, les niveaux d’eau seraient supérieurs à ceux de 1974, mais inférieurs aux pointes de crue observées au cours des inondations sans précédent de 1976. Les habitations situées dans les terres basses des environs de Souris nécessiteraient des travaux d’endiguement, tout comme le secteur voisin de la RPGC 3 à Melita.

Affluents de la rivière Souris

• Les affluents de la rivière Souris risquent de déborder en cas de conditions météorologiques moyennes.
• Si les conditions sont défavorables, les affluents de la rivière Souris causeraient des inondations importantes.                                                                                       

Région d’Entre-les-Lacs

• Les sols sont beaucoup plus humides que la normale, et la plupart des petites dépressions sont relativement pleines à la suite des fortes pluies estivales et automnales de l’an dernier. Actuellement, la couverture de neige varie de moyenne à supérieure à la moyenne.
• Si les conditions météorologiques sont favorables, les inondations seront limitées aux basses terres agricoles et les cours d’eau ne sortiront pas de leur lit.
• En cas de conditions météorologiques moyennes, des débordements pourraient se produire, et les niveaux d’eau de la rivière Fisher pourraient être proches de ceux de1996, mais inférieurs à ceux de 2006. Les terres seraient également inondées.
• Des conditions météorologiques défavorables pourraient entraîner des inondations semblables à celles survenues en 1986 (mais moins importantes que celles de 2009). Le niveau élevé de la nappe phréatique pourrait également causer des problèmes d’infiltration dans les sous-sols des habitations des régions rurales.
• Les lacs Shoal pourraient atteindre des niveaux record, même si les conditions météorologiques sont moyennes.

Région de l’Est

• Actuellement, l’humidité des sols et la couverture de neige sont supérieures à la moyenne dans la région.
• Si les conditions météorologiques sont favorables, des inondations localisées pourraient se produire le long des rivières Brokenhead, Whitemouth, Whiteshell et Winnipeg.
• En cas de conditions météorologiques moyennes, des inondations sont probables le long des rives des cours d’eau et des lacs. Les niveaux de la rivière Winnipeg pourraient être similaires à ceux enregistrés en 1994.
• Des conditions météorologiques défavorables pourraient entraîner des inondations semblables aux précédentes crues record dans les terres agricoles. Les niveaux d’eau de la rivière Winnipeg seraient similaires à ceux de 2009.

Régions de Westlake, Dauphin et The Pas

• L’humidité du sol varie de supérieure à la normale à largement supérieure à la normale dans la plupart des secteurs. La couverture de neige demeure généralement près de la normale ou supérieure à la normale.
• En cas de conditions météorologiques moyennes, des inondations sont possibles le long des rivières Whitemud, Turtle, Swan et Carrot. La rivière Saskatchewan pourrait connaître des niveaux d’eau similaires à ceux de la crue de 1983 à The Pas.
• Des inondations généralisées pourraient se produire en cas de conditions météorologiques défavorables. Des débordements brefs et localisés pourraient également survenir en raison de cours d’eau, drains ou fossés bloqués par des accumulations de neige ou de glace. Si les conditions météorologiques sont défavorables, la rivière Saskatchewan pourrait avoir des niveaux d’eau similaires à ceux de 2005 à The Pas.

Nord du Manitoba

• Dans la majeure partie du grand nord du Manitoba (au nord du 54^e parallèle), le ruissellement devrait être moyen. Il devrait être plus important dans le nord-est du Manitoba.

Préparatifs en vue des inondations

• Le programme de réduction des embâcles de 1,1 million de dollars a été très efficace.

    Jusqu’à maintenant, 693 km (430,6 milles) de glace ont été coupés sur la rivière Rouge et environ 30,5 km (19 milles) de glace ont été brisés et coupés entre le ruisseau Netley et la région de Selkirk. Cela permet de fragiliser la glace qui se brise plus facilement, sans former d’embâcles. Le recours aux Amphibex pour briser la glace réduit encore davantage les risques de formation d’embâcles.

    Les équipes chargées de couper la glace ont accompli leur tâche comme prévu sur la rivière Rouge et ont travaillé le long de la rivière Whitemud et de la rivière Icelandic, à Riverton. Un Amphibex a brisé la glace de la rivière Brokenhead et du canal de dérivation Portage. Cette tâche devrait également être accomplie sur la rivière Fisher et sur la rivière Assiniboine, près de Glenboro.

• Plus de 230 pièces d’équipement sont utilisées pour renforcer et élever 70 km (43,5 milles) de digues de terre le long de la rivière Assiniboine, entre Portage la Prairie et Baie St. Paul Bridge, au nord d’Elie. Les travaux ont bien progressé et les digues seront terminées avant la pointe de crues printanières.
• Environ 5 km (3,1 milles) de digues ont été élevées à Brandon et des sacs à sable de grande dimension ont été installés le long de la 1^re et de la 18^e rue.
• Les travaux d’entretien le long du canal de dérivation Portage se poursuivent et actuellement, de lourdes roches sont placées le long du canal, formant ce qu’on appelle un enrochement, afin d’éviter l’érosion du lit par les crues printanières. Au cours des dix prochains jours, la circulation routière en direction est vers Portage la Prairie sera redirigée pour permettre le déplacement sûr de l’équipement lourd. Les déviations sont indiquées par des panneaux et un marquage au sol.
• Le gouvernement du Manitoba continue d’examiner les solutions à court et à long terme visant à limiter les crues à Shoal Lake, au nord de la ville de Winnipeg.
• Le dégèlement à la vapeur des drains et des ponceaux de la province devrait commencer la semaine prochaine, à condition que les conditions météorologiques le permettent.
• Les équipements suivants sont actuellement utilisés au Manitoba :

               -  trois brise-glaces Amphibex

               - sept machines à couper la glace

               -  trois véhicules tout-terrain amphibies Argo et six remorques

               -  trois millions de sacs à sable

               -  six ensacheuses provinciales en place dans divers endroits de la province

• 30 000 sacs à sable de grande dimension
• 43 km (26 milles) de barrières de sécurité à déploiement rapide
• 24 machines à vapeur à usage industriel supplémentaires, portant leur nombre total à 61
• 21 nouvelles pompes mobiles, portant leur nombre total dans la province à 36
• 72 km (44 milles) de barrières d’eau dont 30 km (18 milles) sont placés dans les remorques d’intervention rapide.
• Trois séminaires municipaux sur les inondations ont eu lieu ainsi que deux séminaires sur le Programme d’aide financière aux sinistrés.
• Les municipalités en partenariat avec le gouvernement du Manitoba achèvent la mise au point de plans d’intervention en cas d’inondation et entreprennent les travaux préparatoires, au besoin.
• Les personnes qui souhaitent aider bénévolement les municipalités à mettre en place les sacs à sable à l’extérieur de la ville de Winnipeg peuvent communiquer avec les communautés qui ont besoin de bénévoles au moyen du site Web de Volunteer Manitoba à l’adresse www.mbvolunteer.ca. La ville de Winnipeg coordonne le travail des bénévoles grâce à son centre d’appel au 311.
• La Croix-Rouge canadienne recrute également des bénévoles à www.redcross.ca/manitobapour participer aux opérations de secours et aux activités de rétablissement.  

Des renseignements peuvent également être obtenus aux adresses suivantes : www.manitoba.caet  www.gov.mb.ca/waterstewardship/floodinfo/index.html(en anglais).

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