Le 16 mai 2019
La Province investit 754 000 $ dans la technologie de scanneur corporel pour trois centres correctionnels
Une nouvelle technologie de scanneur corporel pour empêcher l’entrée de drogues et d’autres objets interdits dans les établissements carcéraux du Manitoba est maintenant entièrement opérationnelle dans les centres correctionnels de Winnipeg, Brandon et The Pas, a annoncé aujourd’hui le ministre de la Justice Cliff Cullen.
« Les drogues illicites et les autres objets interdits présentent un risque important pour les détenus et le personnel, a déclaré M. Cullen. Cette technologie empêchera les drogues et les autres objets interdits d’entrer dans les établissements carcéraux, tout en dissuadant les personnes qui voudraient faire entrer clandestinement des substances dangereuses dans nos installations. »
Les appareils utilisent de très faibles doses de rayons X pour balayer le corps et produire une image du squelette pouvant révéler des objets étrangers. Les agents peuvent alors confirmer la présence d'objets interdits sur le corps ou à l'intérieur du corps et prendre les mesures qui s'imposent.
La procédure en place jusque‑là pour récupérer des objets interdits consistait à placer les détenus soupçonnés d’avoir ingéré ou dissimulé des objets interdits dans des cellules sans plomberie, appelées « cellules sèches ». Sauf que moins de 10 % des placements en cellule sèche permettaient de déceler des objets interdits. En 2017‑2018, près de 11 000 heures du temps du personnel ont été consacrées aux cellules sèches, à un coût s’élevant à plus de 450 000 $.
Le ministre a indiqué que l’investissement dans la technologie de scanneur corporel devrait engendrer des économies d’environ 740 000 $ en trois ans, puis 440 000 $ chaque année par la suite.
Cet investissement a été annoncé pour la première fois le printemps dernier dans le cadre de la stratégie de transformation de la fonction publique de la province. Le financement est accordé à même le Fonds des idées, qui soutient les initiatives innovantes au sein du gouvernement. Les idées sont mises de l'avant par les fonctionnaires de première ligne et sont formulées de manière à procurer aux contribuables un rendement du capital investi appréciable.
Une vingtaine de scanneurs sont actuellement utilisés en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario. La Saskatchewan vient d’en acheter quatre. Ces administrations publiques rapportent des volumes importants d’objets interdits récupérés, notamment pendant la période suivant l’installation.
Les scanneurs sont munis de divers dispositifs de protection et les agents ont suivi une formation sur le processus de balayage, qui ne présente aucun risque pour la santé des détenus et du personnel. Cette technologie éprouvée est devenue la norme dans les services correctionnels canadiens, a fait savoir le ministre.
Le financement des scanneurs corporels fait partie d'un investissement global de 3,3 millions de dollars tiré du budget de 2019 pour la mise en œuvre de 16 projets relevant du Fonds des idées mis de l'avant par des fonctionnaires de Justice Manitoba.
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