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Communiqué - Manitoba

Le 2 novembre 2020

Le gouvernement du Manitoba propose une législation qui créerait une convention collective unique entre les divisions scolaires et les enseignants des écoles publiques

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Un projet de loi veut moderniser l'approche du Manitoba en matière de négociation en remplaçant par une seule convention 38 conventions collectives distinctes, a annoncé le ministre de l'Éducation

Le gouvernement du Manitoba confirme son intention de créer une convention unique entre toutes les divisions scolaires et leurs enseignants grâce au dépôt d’un projet de loi visant à modifier la législation sur les écoles publiques et sur l’Association des enseignants du Manitoba (Manitoba Teachers' Society Association), annonce aujourd’hui le ministre de l’Éducation, M. Kelvin Goertzen.

« Le Manitoba est la seule province au Canada où les enseignants des écoles publiques négocient exclusivement au palier local, déclare M. Goertzen. Il existe actuellement 38 conventions collectives distinctes qui sont négociées directement entre les commissions scolaires et leurs associations d’enseignants. Ce projet de loi permettra d’harmoniser les conventions collectives des enseignants et de réduire le dédoublement du travail associé à la négociation de multiples conventions distinctes. »

Le projet de loi n’aurait aucune incidence sur les conventions collectives qui seront en vigueur à la date de promulgation dudit projet de loi. Les divisions scolaires et les associations d’enseignants se joindraient à la nouvelle convention provinciale à mesure qu’arriverait à échéance leur convention collective respective. La Manitoba Teachers' Society serait l’agent de négociation des enseignants, tandis que le ministre de l’Éducation désignerait l’agent de négociation qui représenterait les divisions scolaires.

La Division scolaire franco-manitobaine continuerait d’avoir un système de négociation distinct du cadre provincial, en raison de son droit constitutionnel de gérer l’éducation.

« La négociation individuelle pose plusieurs enjeux pour le gouvernement et les commissions scolaires, dont la présence de larges écarts entre les conventions et l’inefficacité d’un processus de négociation se répétant 38 fois, ajoute M. Goertzen. Ce projet de loi diminuera les écarts entre les divisions. Ultimement, les enseignants passeront plus de temps à enseigner et moins de temps à négocier, ce qui se traduira par de meilleurs résultats pour les élèves. »

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