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Communiqué - Manitoba

Le 8 janvier 2021

La Province augmente le nombre d'interventions chirurgicales prévues pour s'attaquer aux arriérés en chirurgie



La ministre de la Santé et des Soins aux personnes âgées, Heather Stefanson, a annoncé aujourd’hui que les hôpitaux manitobains commenceront, dès la semaine prochaine, à augmenter graduellement le nombre d’interventions chirurgicales prévues afin de pouvoir opérer plus de patients dont les interventions ont été reportées en raison de la pandémie. 

« Il est absolument prioritaire pour notre gouvernement d’assurer la sécurité des patients et d’éviter que ceux dont les interventions ont été retardées en raison de la pandémie souffrent des répercussions occasionnées par cette situation, déclare Mme Stefanson. Étant donné que le nombre d’hospitalisations dues à la COVID-19 se stabilise, nous saisissons cette occasion, sur les conseils de nos experts cliniciens, pour offrir aux patients dont les problèmes de santé sont devenus plus urgents pendant la période de ralentissement des activités chirurgicales la possibilité de se faire opérer. » 

Dès lundi, environ 60 interventions chirurgicales de plus seront réalisées chaque semaine dans quatre établissements de santé de Winnipeg. La liste des interventions prévues dans les établissements des régions rurales et nordiques devrait également s’allonger dans les prochaines semaines. Le nombre d’interventions prévues sera revu chaque semaine. Toute nouvelle hausse de ce nombre sera décidée avec soin, à la lumière de l’évolution continue des cas de COVID-19, des hospitalisations attendues et des besoins de personnel connexes en médecine et en soins intensifs. 

L’augmentation du nombre d’interventions sera concentrée dans les domaines présentant des arriérés importants et où les listes d’attente se sont allongées considérablement pendant la période de ralentissement des activités chirurgicales. C’est le cas, par exemple, des interventions orthopédiques, rétiniennes, vasculaires et rénales, des interventions en otorhinolaryngologie et d’autres interventions de chirurgie générale qui sont devenues urgentes. 

« Nous devons commencer à augmenter progressivement l’accès à la chirurgie des patients dont les interventions ne peuvent plus être retardées, explique Lanette Siragusa, infirmière en chef à Soins communs. Cette augmentation se fera de façon lente et graduelle, pendant que nous continuerons à surveiller l’évolution du nombre de cas de COVID-19 et les besoins en personnel qu’il nous reste à encore à combler en médecine et en soins intensifs. » 

Les interventions supplémentaires seront réalisées au Centre des sciences de la santé de Winnipeg, au Centre de santé Misericordia, à la clinique Pan Am et à l’Hôpital Concordia. Les activités chirurgicales et les endoscopies devraient aussi reprendre dès la semaine prochaine à Swan River, Dauphin, Neepawa, Minnedosa et Brandon, tandis que les établissements des régions sanitaires du Nord et de Southern Health–Santé Sud se préparent également à augmenter leurs interventions chirurgicales prévues. 

Mme Siragusa assure que les interventions qui doivent être réalisées en cas d’urgence ou de traumatisme se sont poursuivies pendant toute la pandémie. Cependant, des milliers d’interventions non urgentes ont dû être reportées, les équipes chirurgicales évaluant et surveillant attentivement la capacité de chaque patient de retourner sur une liste d’attente pour plusieurs semaines ou même plusieurs mois. 

Les interventions les plus urgentes seront priorisées, mais on tiendra également compte de la longueur de la période d’attente du patient. Toutes les précautions nécessaires (tests préopératoires, équipement de protection individuelle approprié pour tous les membres de l’équipe de soins, etc.) seront prises pour protéger le personnel et les patients du risque de contracter la COVID-19. 

Le personnel touché a été informé de ce changement, et la planification a commencé. Les établissements communiqueront directement avec les patients pour les informer de la date prévue de leur intervention en fonction du degré de priorité des soins qu’exige leur état de santé.

 

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