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Communiqué - Manitoba

Le 25 mai 2021

La Province adoptera le 1er juin une disposition supplémentaire dans la Loi sur le protecteur des enfants et des jeunes

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Élargir le rôle du Bureau du protecteur des enfants et des jeunes du Manitoba améliorera considérablement la santé et le bien-être des enfants, annonce la ministre des Familles

Le gouvernement du Manitoba adoptera une nouvelle disposition dans la Loi sur le protecteur des enfants et des jeunes pour élargir le mandat du protecteur afin qu’il fasse un examen ou une enquête des cas de blessures graves et de décès d’un enfant même si ce dernier n’a pas de dossier auprès des services de protection de l’enfance ou des services d’adoption, a annoncé aujourd’hui la ministre des Familles, Mme Rochelle Squires. 

« La protection des Manitobains vulnérables est une priorité de notre gouvernement. Cette disposition renforce les pouvoirs et les responsabilités du protecteur et accroît ses droits en matière d’examen et d’enquête au-delà du système des services à l’enfant et à la famille, précise Mme Squires. Cela obligera à une plus grande responsabilisation à l’égard du public pour toute une gamme de services essentiels destinés à protéger les enfants et les jeunes les plus vulnérables du Manitoba. » 

La Loi sur le protecteur des enfants et des jeunes est entrée en vigueur en 2018. À ce moment, le protecteur a officiellement assumé ses responsabilités pour deux des cinq services sujets à examen énumérés dans la Loi. Il est donc habilité à effectuer un examen et une enquête des services de protection de l’enfance ou des services d’adoption offerts à un enfant ainsi que des services offerts à un jeune adulte pour lui permettre de devenir indépendant.

Le protecteur pourra exercer ses pouvoirs relatifs aux trois derniers services sujets à examen en cas de décès d’un enfant dès le 1er juin. Il sera également chargé d’examiner les cas de blessures graves et de décès où la victime est un enfant si ce dernier ou sa famille recevait des services en matière de santé mentale, de lutte contre la toxicomanie et de justice pour adolescents au cours de l’année précédant le décès. 

« C’est notre devoir, en tant qu’adulte, de toujours agir dans l’intérêt supérieur d’un enfant. Or, c’est précisément ce que l’entrée en vigueur de cette disposition permettra à notre bureau indépendant de faire, ajoute la protectrice par intérim, Mme Ainsley Krone. En allongeant notre liste des services sujets à examen, nous pourrons mener des enquêtes approfondies qui révéleront les lacunes du système et ainsi proposer des solutions pour les pallier rapidement. J’ai bon espoir que ce travail entraînera de meilleurs résultats pour les enfants et les jeunes du Manitoba. » 

Grâce à l’adoption de la Loi sur le protecteur des enfants et des jeunes, le gouvernement du Manitoba a appliqué 11 des recommandations essentielles formulées par le commissaire Ted Hughes dans son rapport d’enquête sur les circonstances entourant la mort de Phoenix Sinclair. 

La ministre souligne par ailleurs que l’obligation du gouvernement du Manitoba et des organismes financés par le gouvernement de signaler les cas de blessures graves chez les enfants bénéficiant de ces services n’a toujours pas été prévue officiellement. Cependant, une disposition sur ce domaine visé par la Loi sera annoncée prochainement, ce qui permettra l’élaboration d’un règlement précisant les mécanismes appropriés pour signaler les cas de blessures graves. 

Le Bureau du protecteur des enfants et des jeunes du Manitoba est un bureau indépendant de l’Assemblée législative du Manitoba. 

Pour en apprendre plus à son sujet, visitez son site Web, au https://manitobaadvocate.ca/

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