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Communiqué - Manitoba

Le 22 février 2022

Déclaration de la ministre des Familles et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Rochelle Squires, et du ministre de la Réconciliation avec les peuples autochtones et des Relations avec le Nord, M. Alan Lagimodiere, à l'occasion de la Journée nationale de sensibilisation à la traite de personnes



Aujourd’hui, nous profitons de la Journée nationale de sensibilisation à la traite de personnes pour braquer les projecteurs sur les travaux forcés et la traite de personnes ayant cours au Canada et sur les efforts à déployer pour les éliminer au pays et à l’étranger.

Bon nombre de Canadiens ignorent l’ampleur du problème de la traite de personnes dans notre pays. Or, cette infraction se produit dans des collectivités partout au Canada et dans pratiquement toutes les chaînes d’approvisionnement.

La traite de personne renvoie à la notion de travail qu’une personne est contrainte d’effectuer parce qu’on a recours à la coercition, à la violence, aux menaces à son égard ou, parfois, parce qu’elle est séquestrée ou asservie. Les victimes subissent couramment de l’exploitation financière ou de la violence physique, sexuelle ou émotive et psychologique et se retrouvent bien souvent démunies. La traite a généralement pour but le travail forcé ou l’exploitation sexuelle, deux crimes qui laissent malheureusement des traces indélébiles chez les survivants.

Nous pouvons tous être victimes de la traite de personnes, mais certains y sont plus à risque. Les femmes, entre autres, représentent 95 % des victimes qui, dans 43 % des cas, sont âgées de 18 à 24 ans. Au Canada, la grande majorité des victimes de la traite des personnes sont des Autochtones, un fait étroitement lié au taux élevé de violence à l’égard des femmes et des filles autochtones. La traite de personnes est d’ailleurs au cœur du problème des femmes, des filles et des personnes de diverses identités de genre autochtones disparues et assassinées.

Les nouveaux arrivants et les travailleurs migrants sont fréquemment victimes de travaux forcés, puisqu’ils ne connaissent pas toujours leurs droits en tant que travailleurs au Canada ou n’ont qu’un accès limité aux ressources d’aide en raison de contraintes linguistiques.

Nous partageons tous la même responsabilité : mettre un terme à la traite de personnes sous toutes ses formes en unissant nos forces.

Nous incitons fortement les Manitobains à s’informer sur la traite de personnes au Canada et à inviter leurs proches à faire de même. Chacun a droit à une vie à l’abri de toute forme d’exploitation ou de violence, et il nous appartient à tous de franchir le pas pour que ce droit devienne réalité.

 

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