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Le 3 novembre 2022

Le gouvernement manitobain investira 3 millions de dollars dans le Service de police de Winnipeg, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’autres services de police afin de créer une unité intégrée d’arrestation des délinquants violents et de renforcer la surveillance intensive des délinquants violents ayant commis un crime grave et qui sont en probation ou en liberté sous caution, ont annoncé aujourd’hui la première ministre Stefanson et le ministre de la Justice, M. Kelvin Goertzen.

« Alors que le nombre de crimes violents continue d’augmenter dans la province, je veux que les Manitobains et Manitobaines sachent que notre gouvernement dit “assez, c’est assez” et que l’ensemble de la population et des familles méritent de se sentir en sécurité. C’est fondamental pour avoir une province forte, équilibrée et en croissance constante, explique la première ministre Stefanson. L’annonce d’aujourd’hui permettra aux services de police d’utiliser des renseignements sur les activités criminelles et des stratégies d’intervention proactives contre la violence pour trouver et arrêter les criminels violents responsables des crimes les plus graves commis dans nos communautés. Cette méthode dure de lutte contre la criminalité diffère de ce que vous avez vu par le passé, et ce n’est que la première étape. »

L’investissement d’aujourd’hui consolidera la coordination des services de police du Manitoba, ainsi que leur capacité à surveiller et contrôler les délinquants violents qui représentent un risque élevé. Il renforcera également la capacité des agents et des programmes provinciaux à intervenir proactivement auprès des personnes dangereuses, ajoute la première ministre Stefanson.

« Créer une unité responsable des mandats d’arrêt comme celle-ci fait partie de ma promesse aux Winnipégois et Winnipégoises aux dernières élections. Je suis ravi de travailler de concert avec le gouvernement manitobain, la GRC et les autres partenaires pour concrétiser cette initiative, explique le maire de Winnipeg, M. Scott Gillingham. Adopter une approche plus proactive de la prévention du crime et sortir les délinquants dangereux récidivistes de nos rues rendra toute la ville plus sécuritaire. »

Cette unité chargée de l’arrestation des délinquants violents, composée initialement d’agents du Service de police de Winnipeg et de la GRC, aidera les équipes d’enquêteurs à retracer les délinquants responsables de crimes violents à Winnipeg et ailleurs au Manitoba. L’unité aura accès à l’ensemble des outils, des renseignements et des ressources des deux corps policiers pour mettre en état d’arrestation des délinquants violents, souligne la première ministre Stefanson.

« L’augmentation du nombre de crimes violents est une préoccupation au sein de la population manitobaine. Bien des actes de violence sont commis par des délinquants récidivistes et prolifiques qui sont bien connus des corps policiers, explique M. Goertzen. Ces agents utiliseront des renseignements sur les activités criminelles pour repérer et surveiller les délinquants dangereux qui font l’objet d’un mandat d’arrêt, qui font partie d’un gang, qui trafiquent de la drogue ou des armes illégales ou qui sont mêlés au crime organisé. Les gens étiquetés “délinquants représentant un risque élevé” seront surveillés de plus près, ce qui pourrait mener à une arrestation avant l’accomplissement d’un autre méfait. »

« Nous sommes reconnaissants de cet investissement du gouvernement manitobain. Le Service de police de Winnipeg est ravi de pouvoir collaborer avec ses partenaires de la GRC dans le cadre de cette importante initiative », explique le chef du Service de police de Winnipeg, M. Danny Smyth.

« La somme annoncée aujourd’hui et l’unité intégrée qu’elle financera permettront d’allouer plus de ressources à la localisation des délinquants violents, ce qui contribuera à la sécurité des communautés partout dans la province », souligne le commandant de la GRC au Manitoba, le commissaire adjoint Rob Hill.

En plus de l’unité intégrée d’arrestation des délinquants violents, deux autres initiatives viendront en appui aux libérations conditionnelles et aux sanctions non privatives de liberté tout en améliorant la sécurité publique, précise la première ministre Stefanson. Le premier programme concerne les délinquants de Winnipeg qui ont besoin d’une surveillance et d’une aide intensives pour respecter leurs conditions de libération conditionnelle et modifier leurs comportements. Le deuxième investissement viendra s’ajouter aux ressources allouées à la Section de lutte contre le crime organisé et les délinquants à risque élevé, un programme de probation intensive destiné aux délinquants qui, d’après les partenaires du système de justice, représentent un risque élevé pour la sécurité publique. Ces ressources additionnelles permettront à la Section d’offrir des services à un plus grand nombre de délinquants, y compris en région rurale, d’autant plus qu’elle collaborera étroitement avec les services policiers partenaires afin d’intervenir de façon ciblée.

Les programmes de surveillance intensive dans la communauté augmentent la sécurité en brisant le cercle vicieux de la délinquance, ce qui ne pourrait être réalisé autrement, souligne M. Goertzen en ajoutant du même souffle que cette surveillance et cette aide intensives supplémentaires devraient réduire le risque qu’une personne commette un crime ou contrevienne à une condition de sa remise en liberté, ce qui profite tant à cette personne qu’à l’ensemble de la communauté.

Cette collaboration et cet investissement dans des ressources policières intégrées spécialisées et dans une meilleure surveillance des probations et des libérations conditionnelles devraient contribuer activement à la réduction des crimes violents au Manitoba, conclut la première ministre Stefanson.

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