Communiqués

Communiqué - Manitoba

Le 13 mars 2023

La Province partagera des registres de l'état civil concernant les enfants autochtones ayant fréquenté les pensionnats avec le Centre national pour la vérité et la réconciliation



Une nouvelle entente de partage des renseignements autorisera le Bureau de l’état civil du Manitoba à partager avec le Centre national pour la vérité et la réconciliation certains renseignements figurant dans les registres de l’état civil, notamment les certificats de décès des enfants autochtones ayant fréquenté les pensionnats, ont annoncé aujourd’hui le ministre de la Protection du consommateur et des Services gouvernementaux, M. James Teitsma, et la ministre de la Réconciliation avec les peuples autochtones et des Relations avec le Nord, Mme Eileen Clarke.

« Cette entente découle de l’appel à l’action no 71 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et témoigne de la volonté du gouvernement manitobain à agir concrètement en vue de la réconciliation, explique M. Teitsma. Nous souhaitons que le partage de ces documents importants s’inscrive dans l’esprit de collaboration et de coopération qui caractérise notre démarche de soutien au processus de guérison des préjudices causés par le système des pensionnats autochtones. »

L’entente de partage des renseignements précise notamment le détail des procédures que le Centre national pour la vérité et la réconciliation devra respecter pour obtenir les registres de l’état civil concernant les pensionnaires disparus. Le Centre national pour la vérité et la réconciliation, qui a comme mandat d’entreposer et d’archiver les données de la Commission de vérité et réconciliation, ajoutera ensuite ces registres à ses archives permanentes.

« En tant que gouvernement, nous nous devons d’articuler notre travail autour des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, ajoute Mme Clarke. Nous continuerons donc de prendre des mesures concrètes pour faciliter la mise en œuvre de ces initiatives si importantes à la réconciliation. »

« Cette entente est un premier pas important dans les procédures de recherche de nos tout-petits portés disparus, mentionne la directrice du Centre national pour la vérité et la réconciliation, Mme Stephanie Scott. Survivants, familles, communautés… tous ont droit à la vérité. Et chaque élément d’information nous permettra de reconstituer ces évènements tragiques. »

Les ministres précisent que l’entente autorise le Centre national pour la vérité et la réconciliation à recueillir, utiliser et divulguer les renseignements reçus aux fins suivantes :

  • créer un registre des enfants disparus pour aider les familles et les communautés autochtones à identifier les disparus, à en apprendre plus sur les causes de leur disparition et à leur rendre hommage;
  • fournir des indications sur les lieux de sépulture ainsi que sur le taux et les causes de décès des enfants qui ont trouvé la mort dans les pensionnats;
  • préserver les importants récits des communautés autochtones et jouer un rôle actif dans leurs cérémonies;
  • contribuer à l’établissement de repères commémoratifs ou à la concrétisation de toute autre intention commémorative des communautés autochtones;
  • encourager la recherche.

Pour en savoir plus sur le Centre national pour la vérité et la réconciliation, visitez le site https://www.nctr.ca.

– 30 –