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Communiqué - Manitoba

Le 8 février 2024

Déclaration de la ministre des Familles, Nahanni Fontaine, et de la ministre du Logement, de la Lutte contre les dépendances et de la Lutte contre l'itinérance, Bernadette Smith, concernant les discussions cruciales sur l'élimination de la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQI+ autochtones



À l’issue de la deuxième table ronde nationale sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQI+ autochtones disparues et assassinées, nous sommes heureuses d’avoir pu nous entretenir avec nos partenaires autochtones, fédéraux, provinciaux et territoriaux sur cette crise nationale persistante. 

À plusieurs égards, le Manitoba est l’épicentre de cette épidémie. En effet, il enregistre le taux de violence envers les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones le plus élevé au Canada. Et tristement, cette violence raciste ne date pas d’hier. 

Plusieurs Manitobains et Manitobaines ont pris les devants et enclenché un mouvement communautaire afin de braquer les projecteurs sur cette tragédie nationale. Autrefois, le gouvernement manitobain luttait activement à leurs côtés et aux côtés des familles des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées. Il a d’ailleurs collaboré avec Ka Ni Kanichihk pour ériger le monument à La Fourche et a coorganisé un rassemblement national en 2014. Il faisait avancer les choses. Aujourd’hui, le militantisme des collectivités est tout aussi vibrant, mais on ne saurait dire la même chose de celui du gouvernement au cours des sept dernières années. Sa négligence a nui à ses relations avec les familles des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées. 

Le gouvernement actuel s’engage à renouveler ces relations et à restituer le titre du Manitoba en tant que partenaire de la lutte contre la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQI+ autochtones. Notamment, comme promis, il collaborera avec les familles pour fouiller le dépotoir. 

En janvier, nous avons annoncé la nomination de Cora Morgan au rôle renouvelé de conseillère spéciale sur les questions des femmes autochtones et à celui de secrétaire du Comité du Cabinet chargé du dossier des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées et de la lutte contre la violence fondée sur le genre. À ce titre, elle dirigera la création d’une stratégie nationale sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées. Cette stratégie améliorera la sécurité des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones, appuiera des approches autochtones et le renforcement des capacités, et instituera des changements systémiques profonds et durables. 

Ces domaines prioritaires s’inspirent des 231 appels à la justice du rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, ainsi que des recommandations recueillies lors de consultations avec des familles des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées, des organismes de services aux Autochtones, des organismes communautaires et des dirigeants autochtones. Nous avons hâte de vous faire part des détails de cette stratégie au cours des prochains mois.

Dans le cadre de ce travail, nous collaborerons avec le gouvernement fédéral pour mettre en œuvre les appels à la justice et le plan d’action national sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées. Mais surtout, nous nous réjouissons à l’idée de travailler la main dans la main avec les familles des femmes, des filles et des personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées et de les écouter. 

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