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Communiqué - Manitoba

Le 7 mars 2024

Le gouvernement du Manitoba prend des mesures pour protéger ceux qui obtiennent des soins génésiques

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La nouvelle loi délimiterait des zones d'interdiction de manifester à l'extérieur des cliniques d'avortement et des autres établissements de soins de santé, annoncent la ministre des Familles et la personne ministre de la Santé, des Aînés et des Soins de longue durée

Le gouvernement du Manitoba a présenté un projet de loi qui délimite des zones protégées à l’extérieur des cliniques et des établissements qui fournissent des services d’avortement ainsi qu’à l’extérieur des bureaux et des résidences des fournisseurs, ont annoncé aujourd’hui Nahanni Fontaine, ministre des Familles et ministre responsable des Femmes et de l’Égalité des genres, et Uzoma Asagwara, ministre de la Santé, des Aînés et des Soins de longue durée.

« L’avortement est un soin de santé. Les Manitobains et Manitobaines ont droit à des soins de santé accessibles et sûrs, souligne la ministre Fontaine. Que vous obteniez des soins génésiques, que vous vous remettiez d’une procédure ou que vous fournissiez des soins de santé importants au Manitoba, cette nouvelle loi garantira votre sécurité et protégera votre vie privée. »

La Loi sur l’accès sécuritaire aux services d’interruption volontaire de grossesse interdirait les manifestations, les protestations et le piquetage dans certaines zones pour protéger les fournisseurs et les patients contre le harcèlement et l’intimidation, précise la ministre des Familles.

Le projet de loi exigerait des périmètres de sécurité autour des cliniques dont le but premier est de fournir des services d’avortement. Les autres établissements qui fournissent des services d’avortement médicaux ou chirurgicaux comme les hôpitaux, les pharmacies, les cabinets de médecin et les établissements de soins de santé auraient la possibilité de demander un périmètre de sécurité sur leur site.

Le projet de loi favoriserait également l’accès à l’avortement en protégeant les médecins et les pharmaciens qui prescrivent Mifegymiso, une option d’avortement précoce non chirurgicale.

De plus, les employés des cliniques seraient protégés à leur résidence.

« Les professionnels de la santé qui fournissent des soins génésiques font parfois face à du harcèlement, de l’intimidation et même de la violence. C’est tout simplement inacceptable, déclare Uzoma Asagwara. Ces nouvelles mesures de protection permettraient d’assurer leur sécurité et celle de leur famille au travail et à la maison. »

Les ministres ajoutent que même si une loi fédérale est récemment entrée en vigueur pour criminaliser l’intimidation et les entraves aux travailleurs et travailleuses de la santé et à la patientèle, cette loi ne prévoit pas de zones de sécurité et n’interdit pas les autres formes d’interférence comme l’enregistrement, les tentatives d’influence ou d’information ainsi que les autres actes de désapprobation.

La Colombie-Britannique, Terre-Neuve-et-Labrador, le Québec, l’Ontario, l’Alberta et la Nouvelle-Écosse ont des lois provinciales qui établissent une zone d’interdiction de manifester contre les avortements.

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