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Communiqué - Manitoba

Le 7 mars 2024

Le gouvernement manitobain propose des modifications visant à renforcer la sécurité des étudiants et étudiantes dans les établissements d'enseignement postsecondaire



Le gouvernement du Manitoba s’emploie à protéger les étudiants et étudiantes contre la violence sexuelle sur les campus en proposant des modifications à la Loi sur l’administration de l’enseignement postsecondaire afin que les établissements interviennent de façon appropriée face aux incidents de violence sexuelle, a annoncé aujourd’hui la ministre de l’Éducation postsecondaire et de la Formation, Renée Cable. 

« La sécurité des étudiants et étudiantes est une priorité absolue pour notre gouvernement, affirme la ministre Cable. Grâce à ces modifications, tous les établissements d’enseignement postsecondaire de la province seraient responsables de réagir rapidement et efficacement aux cas de violence sexuelle sur leur campus, et munis des outils nécessaires pour le faire. » 

Les établissements d’enseignement postsecondaire manitobains sont actuellement tenus d’adopter des politiques en matière de violence sexuelle, de les appliquer et de les revoir régulièrement. Ils sont ainsi préparés à intervenir en cas d’incidents de violence sexuelle sur leur campus. 

La ministre précise qu’en vertu des modifications proposées, les établissements devraient également diffuser publiquement les résultats des examens de leur politique, pour une transparence et une surveillance accrues. 

« C’est encourageant de voir que le gouvernement du Manitoba propose de mettre en œuvre des pratiques prometteuses pour contrer la violence sexuelle sur les campus, déclare Anoodth Naushan, directrice générale intérimaire de Possibility Seeds. Ces modifications législatives offriraient aux établissements d’enseignement postsecondaire l’occasion de travailler aux côtés de la communauté étudiante, des survivants et survivantes, du corps professoral, du personnel et des organismes communautaires afin de créer des campus plus sécuritaires. » 

La ministre ajoute que les modifications conféreraient au ministre de l’Éducation postsecondaire et de la Formation le pouvoir de réduire le financement offert aux établissements qui ne respectent pas les dispositions sur les politiques en matière de violence sexuelle. 

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