Communiqués Archives

Le procureur général, M. Andrew Swan, et la ministre du Travail et de l’Immigration, Mme Jennifer Howard, qui est aussi la ministre responsable de la situation de la femme, ont annoncé aujourd’hui la formation d’un nouveau comité de révision sur les cas d’homicide liés à la violence familiale afin de voir ce que l’on peut apprendre sur le sujet et de trouver des manières d’éviter ce type de mortalité à l’avenir. 

 

« Il est important d’essayer de comprendre les facteurs menant à des morts tragiques et inutiles lorsque les relations intimes prennent un tournant dramatique, a déclaré M. Swan. Une seule mort est déjà trop et les connaissances que le comité peut obtenir pourraient être très utiles à la prévention de la violence familiale. »

 

« La mise en place d’un comité de révision sur les décès liés à la violence familiale aidera à l’avancement des efforts continus du gouvernement du Manitoba à s’occuper de la violence familiale et de la violence contre les femmes, a ajouté la ministre.   Nous remercions nos partenaires au sein du gouvernement, des organismes d’application de la loi et de la collectivité, qui ont fait en sorte que ces initiatives soient possibles. »

 

Le comité de révision sur la violence familiale au Manitoba relèvera du procureur général et sera composé de représentants des Services aux victimes, des Services de poursuite et de probation, du Programme de prévention de la violence familiale de Justice Manitoba, de la Situation de la femme Manitoba, du Conseil consultatif des femmes du Manitoba, du Bureau du médecin légiste en chef, du Service de police de Winnipeg, de la GRC et de RESOLVE, un réseau de recherche régional sur la violence familiale.

 

Les ministres ont dit que les révisions se baseront sur des observations nouvelles et détaillées de cas particuliers dans lesquels le processus de justice criminelle est complètement terminé, en vérifiant les tendances, les facteurs de risque et les caractéristiques.Le comité observera l’historique, les circonstances et les comportements des agresseurs, des victimes et de leurs familles.Les réponses de la collectivité et des institutions seront examinées pour établir les écarts et les points d’intervention potentiels afin d’éviter que d’autres personnes subissent le même sort le même sort. Selon les ministres, beaucoup d’efforts ont été faits afin d’assurer que le comité et le groupe de travail respecteront le droit à la vie privée des victimes et éviteront des traumatismes additionnels aux membres survivants de la famille.